Dans Virtual Unreality, le journaliste Charles Seife explique comment le numérique a permis à n’importe qui de prendre en otage l’information et de la manipuler.
« il y aura tellement d'adresses IP… tellement d'appareils, de capteurs, d'objets que vous portez, d'objets avec lesquels vous interagissez, que vous ne le sentirez même pas. Cela fera partie de votre présence tout le temps. 5Ici, la disparition est le contraire d'un arrêt d'Internet. C'est l'élimination de la possibilité de tuer, une garantie d'intégration totale, de continuité et de dispersion. Disparaître Internet, c'est dissoudre ses infrastructures dans les matérialités mêmes qui composent la vie contemporaine et le monde. Internet = un nouvel élément chimique. Un œil toujours GoogleGlass. Une surface dont l'interactivité ne faiblit jamais. Une ville transparente où vos données personnelles sont votre passerelle vers la culture et le divertissement.
Dans Kiss, or Dual Monitors, deux moniteurs LCD sont suspendus au plafond. Ils affichent des visages de différentes personnes à l'écran, et sont placés l’un contre l’autre alors que celles-ci s'embrassent. L'œuvre interroge la relation entre le sentiment émotionnel et les dispositifs d'information.